tournure [tuʀnyʀ] n. f.
I
1 vieilli Aspect physique d’une personne, manière dont elle se tient.
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allure.
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aspect. « Un lieutenant, fils de nobliaux, frais de visage, poitevin, et doué [...] d'une tournure assez avantageuse » (A. Grandbois, 1941). 2 Aspect, apparence d'une chose.
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apparenceaspectallure. « un tapissier était en frais de donner à mon bureau une tournure d'élégance » (L. Fréchette, 1892). 3 mod. Aspect que prend une chose qui évolue.
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aspect. La tournure d’une affaire, d’un événement. Prendre une bonne, une mauvaise tournure.
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Prendre tournure : prendre forme, évoluer dans un sens attendu ou souhaité. « il refuse de s'avancer sur ce terrain. D'autant plus que les choses commencent à peine
à prendre tournure » (La Presse, 1993). 4 Tournure d'esprit : manière de juger, d'envisager les choses.
II
Forme donnée à un énoncé dans sa construction, sa syntaxe.
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tour. Tournure affirmative, négative. Tournure impersonnelle. Tournure d’une phrase. « Dès qu'on pense connaître une langue, on recherche les beautés du style, les tournures
complexes, les mots rares » (J. Éthier-Blais, 1976).
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Groupe de mots dont la construction est figée ou déterminée. Tournure idiomatique.
III
Rembourrage qu'à différentes époques les femmes portaient, sous la robe, au bas du
dos.
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faux cul.
IV
techn. Déchet, fragment métallique détaché d'une pièce pendant le tournage.
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déchet.

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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tournure
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