substance [sypstɑ̃s] n. f.
1 philos. Ce qui existe en soi, de manière permanente par opposition à ce qui change (anton. : accident).
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substrat. 2 Ce qu'il y a d'essentiel dans un texte, dans une pensée ou dans des paroles.
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suc. La substance d’une conférence. Livre qui manque de substance.
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Adv. complexe
en substance. Pour ce qui concerne l'essentiel, le fond. « Nous apprîmes en substance que le général se voyait navré de retarder notre départ » (A. Grandbois, 1945). 3 Ce dont un corps est fait; spécialt chair, tissus constituant un être vivant. Vider qqch. de sa substance. « on tranche le légume en deux dans le sens de la largeur [...]. On le vide, en enlevant les graines et la substance fibreuse, comme on vide un melon » (La Presse, 1990). 4 Matière caractérisée par sa spécificité, sa nature, son état ou ses propriétés. Substance chimique. Substance toxique, nutritive, nocive, cancérigène. Substance minérale, organique. Il « examina les feuilles luisantes sans y déceler aucune substance collante, la moindre
glu blanchâtre » (Ch. Brouillet, 2002).
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méd. Substance de contraste.
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chim. Substance inerte.
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anat. substance grise : partie du système nerveux central, correspondant aux centres nerveux, occupant la
partie centrale de la moelle et du tronc cérébral, les parties centrale et périphérique
de l'encéphale et dont l'aspect grisâtre est dû aux cellules nerveuses qui la constituent.
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matière grise.


ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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substance
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