seigle [sɛgl] n. m.
1 Graminée céréalière originaire du Proche et Moyen-Orient, à épi étroit et barbu, plus
rustique que le blé et mieux adapté aux terres pauvres. [Espèce Secale cereale; famille des poacées.]
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céréale. Seigle d’automne ou seigle d’hiver (selon la période de semis). Ergot du seigle. « La fenêtre regarde l'est. On y découvre par-dessus la palissade un vaste champ de
seigle encore vert, entre des jardinets de fèves, de vesces, de pois » (P. Zumthor, 1994).
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au plur., littér. « Elle [la langue française] a les sons moelleux du luth éolien / Le doux babil du vent dans les blés et les seigles,
/ La clarté de l'azur, l'éclair olympien, / Les soupirs du ramier, l'envergure des
aigles » (G. Pellerin, 1997). 2 par méton. Grains de seigle, utilisés dans la préparation d’aliments (pains, craquelins) et de
boissons (bière, whisky); farine grisâtre qu’on en extrait. Flocon de seigle. Pain de seigle. Biscotte, craquelin de seigle. 3 par anal. seigle de mer : autre nom de l’élyme des sables.
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élyme des sables. « plus blancs encore que l'anneau de Saturne / pour l'enlevante pureté de la mer / pour
les nuits d'éclairs et de lunes / pour les mouettes / blancs pour la parfaite représentation
du silence / blancs entre les signes des seigles de mer » (M. Uguay, 1986).
ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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seigle
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