rivière [ʀivjɛʀ] n. f.
1 cour. Cours d'eau d’une certaine importance, perçu comme plus grand qu’un ruisseau, mais
plus petit qu’un fleuve; techn. cours d’eau qui se déverse dans un lac ou dans un plus grand cours d’eau (notamment
un fleuve) et qui ne se rend pas jusqu’à la mer ou jusqu'à l’océan. REM. Certains cours d'eau sont mieux connus sous le nom de rivière, même s'ils correspondent à la définition technique de fleuve. Eaux vives, claires d'une rivière. Berges, lit d'une rivière. Embouchure d'une rivière. Rivière en crue. Rivière navigable. Descendre, remonter une rivière en canot. Se baigner, pêcher dans une rivière. Poissons, truites de rivière. Les rivières à saumon(s) de la Gaspésie, de la Côte-Nord. La rivière des Outaouais, la rivière Richelieu. « une rivière, ses remous, ses tourbillons, ses bulles, les grandes surfaces lisses
d'où, soudain, saute un poisson » (L.-P. Desrosiers, 1946). REM. Lorsque le générique rivière est omis, on emploie généralement le déterminant féminin la (la rivière Batiscan ou la Batiscan, la rivière Matapédia ou la Matapédia). Au Québec, on note par ailleurs certaines exceptions : la rivière Saguenay ou le Saguenay, la rivière Saint-Maurice ou le Saint-Maurice, la rivière Richelieu ou le Richelieu. 2 par anal. Ce qui s'écoule en grande quantité, de façon continue.
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fleuve, flot. Des rivières de boue, de lave. « J'aurais bu des rivières de cognac tant la gorge me brûlait » (Ch. Mistral, 1988). 3 Bijou, collier composé d'une longue chaîne sur laquelle sont enchâssées des pierres
précieuses.
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bijoucollier. Rivière de perles. « Ses passagers et passagères ont rarement moins de soixante-dix printemps et croulent
sous les rivières de diamants, les montres en or vingt-deux carats et la richesse
qui a besoin de s'afficher » (La Presse, 1994). 4 sport Pièce d'eau précédée d'une haie ou d'une barrière que doit franchir le coureur ou
le cheval.

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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rivière
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