relâche [ʀəlɑʃ] n. m. ou f.
1 N. m. ou f. vieilli ou littér. Interruption momentanée d'un travail, d'un effort; détente qui en résulte.
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répit. « quand vient l'heure du relâche » (F.-A. Savard, 1937). 2 Adv. complexe
cour. sans relâche. Continuellement, sans s’arrêter.
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sans répit. Travailler sans relâche. « Le soleil tombait en averse dans la cour, où les poules grattaient sans relâche, s'épuisant
à chercher quelques grains de blé ou d'avoine » (Cl.-H. Grignon, 1933). 3 N. f. théâtre Suspension momentanée des représentations. Faire relâche. Jour, soir de relâche. 4 N. f. par anal. Suspension d’activités en cours. Chronique qui fait relâche pour l’été. « Le lundi, la foi fait relâche et les portes des églises restent closes » (P. Samson, 1999). 5 Q/C semaine de relâche ou ellipt la relâche : interruption en cours d'année des activités liées à l'enseignement afin de permettre
aux élèves et aux étudiants de se reposer.
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semaine de lecture. Que ferez-vous durant la semaine de relâche? REM. En France, ces périodes se nomment vacances scolaires, petites vacances ou, plus particulièrement, vacances de la Toussaint, de février, etc. – En Suisse, on emploie relâches scolaires, estivales, de la Toussaint, de Noël, etc., ou encore semaine de relâches.
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ellipt La relâche de mars. 6 N. f. mar. Escale d'un navire; lieu où un navire fait escale.


ORTHOGRAPHE
nom masculin ou féminin | nom féminin | |||||||||
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relâche
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