ravage [ʀavaʒ] n. m.
1 (souvent au plur.) Dégât, dommage matériel grave causé par
l'action des humains, des animaux ou des forces de
la nature.
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dégâtdommage. Les ravages de la guerre. Les ravages du verglas. « L'hiver fuyait sans avoir fait trop de
ravages » (D. Demers, 1997). 2 Q/C Territoire forestier servant d'aire d'hivernage
à un groupe de cervidés; réseau de pistes tracées dans la neige par
ces cervidés lors de leurs déplacements. Ravage de chevreuils. « On dit ravage parce que le chevreuil et
l'orignal mangent non seulement les fruits, les
feuilles et les aiguilles des arbres, mais aussi
leurs rameaux et l'extrémité de leurs
branches » (A. Croteau, 1995). « La neige comble dans les aulnaies les petits chemins des lièvres, envahit le ravage
de l’orignal, scelle dans son terrier la marmotte endormie » (Fr. Marie-Victorin, 1920). 3 (souvent au plur.) Dommage physique ou moral résultant de l'âge,
des excès, des fléaux sociaux, de la maladie,
etc. Les ravages du tabac, de
l'alcool.
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Ravages du temps : manifestations de la
vieillesse. « Chaque trait révélait les ravages du
temps. Les doutes et les lâchetés étaient
recueillis dans les plis de la peau, dans les
cercles burinés sous les yeux » (P. Yergeau, 2001).
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(expression) Causer, faire des ravages : exercer un grand pouvoir de
séduction. « Permettez-moi de vous dire, jeune homme,
que vous mentez très mal et c'est dommage, car
avec votre physique, vous pourriez faire des
ravages » (M. M. Bouchard, 1987).
ORTHOGRAPHE
| nom masculin | |||||
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ravage
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