2. prétexte [pʀetɛkst] n. m.
1 Raison invoquée pour dissimuler le véritable
motif d'une action.
⇒
excuse. Trouver un prétexte. Prendre, tirer prétexte de
qqch. Servir de prétexte à, pour
qqch. « Tous les prétextes étaient bons pour
appeler Ovide » (R. Lemelin, 1948). REM. L'emploi de faux prétexte ou prétexte fallacieux est un pléonasme.
‒
Conj. de subordination complexe
sous prétexte que. « Elle frappa tout à coup le chien de sa
canne sous prétexte qu'il lui lançait un regard
ironique » (N. Audet, 1980).
‒
Prép. complexe
sous prétexte de. « Vers les neuf heures du soir, [...] les deux étrangers se retirèrent, sous
prétexte de garder leur chaloupe pendant la
nuit » (Ph. Aubert de Gaspé, fils, 1837).
‒
Adv. complexe
sous aucun prétexte. En aucun cas. 2 Occasion de faire qqch. Être prétexte à qqch. « Ce serait peut-être ici le prétexte d'une
digression » (G. Sand, 1855).



ANGLICISME CRITIQUÉ
Q/C sous un faux prétexte
L'emploi de sous un faux prétexte (de l'anglais under false pretences) est critiqué comme synonyme non standard de sous un faux motif. Une éviction effectuée sous de faux motifs. Être arrêté sous de faux motifs.
ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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prétexte
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