précaution [pʀekɔsjɔ̃] n. f.
1 Mesure de prudence, de prévoyance minutieuse que l'on observe pour éviter ou atténuer
un mal. C'est une sage précaution à prendre. Prendre toutes les précautions nécessaires. Il avait pris la précaution de verrouiller la porte. Il l'a prise avec d'infinies précautions. « Matéo n'avait rien de grave. Par précaution, ils l'emmèneraient à l'hôpital » (R. Racine, 2002).
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prov. Trop de précautions nuit : l'excès de prudence peut entraver le bon déroulement d'une action.
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Précautions oratoires : prudence, ménagement de langage dont un orateur, un écrivain s'entoure pour ne pas
risquer d'impressionner défavorablement son auditoire ou ses lecteurs. « J'avais commencé par un court préambule et avertissement – précautions oratoires que
rendait nécessaires l'invraisemblance apparente de ce que j'allais dire » (J. Benoit, 1981). 2 Manière d'agir prudente et avisée, attention minutieuse que l'on apporte dans ses
gestes, ses paroles, ses actes.
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ménagement, prudence. Manipuler qqch. avec, sans précaution. « Elle avançait lentement, avec précaution, afin de ne pas trébucher dans les trous » (G. Guèvremont, 1947).
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principe de précaution : principe de biosécurité invoqué quand une intervention est requise face à un possible
danger pour la santé humaine, animale ou végétale, ou pour la protection de l'environnement,
dans le cas où les données scientifiques ne permettraient pas une évaluation complète
du risque. (in GDT)

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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précaution
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