ortie [ɔʀti] n. f.
1 Plante des régions tempérées, à tiges et à larges feuilles dentées recouvertes de
poils urticants, à minuscules fleurs verdâtres réunies en épis ou en grappes, dont
on cultive certaines variétés à des fins médicinales, cosmétiques ou culinaires. [Genre Urtica; famille des urticacées.] « Les orties sont munies de petits poils rigides qui se cassent dans la peau lorsqu'on
les touche. L'acide formique qu'ils contiennent provoque une sensation de brûlure
immédiate, mais heureusement de courte durée, soit environ dix minutes » (La Presse, 1994).
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grande ortie ou ortie dioïque [U. dioica] : espèce commune de grande taille, qui porte des fleurs mâles et femelles sur des plants
distincts.
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petite ortie ou ortie brûlante [U. urens] : espèce commune voisine de la grande ortie, mais plus petite, qui porte des fleurs
mâles et femelles sur le même plant.
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par méton. Feuillage de cette plante, à saveur douce, consommé comme des épinards ou dans des
soupes, des potages. Soupe à l’ortie ou soupe aux orties.
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par anal.
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F/E Autre nom du lamier.
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lamier.
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ortie de Chine : autre nom de la ramie.
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ramie. 2 (expressions)
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Jeter qqch. (ou parfois qqn) aux orties : écarter, supprimer qqch., s’en débarrasser. « Bien que cette réforme n'ait suscité [...] aucun réel enthousiasme, on peine à croire qu'aujourd'hui encore - une décennie après
ses débuts! - certains espèrent encore effacer l'ardoise, jeter le tout aux orties,
reprendre un nouvel exercice » (Le Devoir, 2009).
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Jeter le (son) froc aux orties.
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Pousser qqn dans les orties : écarter qqn de gênant, dont on ne désire plus la présence.
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F/E par plais. Pousser mémé dans les orties : exagérer, abuser.
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abuserexagérer.
ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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ortie
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