néo- [neo-] REM. Lorsque le second élément est un gentilé, celui-ci prend une majuscule s’il s’agit
d’un nom et une minuscule s’il s’agit d’un adjectif.
I
1 Indique le caractère nouveau ou récent de ce qui est désigné par le second élément. Néoclassicisme, néologisme. REM. En principe, les composantes des mots construits avec l'élément néo- sont soudées. Toutefois, l'emploi du trait d'union est requis lorsque le second élément
commence par les voyelles i ou u de manière à éviter toute confusion avec oi ou ou. 2 Indique que qqn est installé ou vit depuis peu dans un lieu (pays, région, ville,
etc.). Un néo-Québécois, un professeur néo-canadien. REM. En principe, dans ces constructions, les composantes des mots construits avec l'élément néo- sont unies par un trait d'union. Selon les rectifications orthographiques, les adjectifs
sont soudés alors que les noms conservent le trait d’union (des enfants néocanadiens, une néo-Canadienne).
II
Entre dans la formation des adjectifs toponymiques et des gentilés issus des noms
de lieux commençant par Nouveau-, Nouvel-, Nouvelle-ou Nouvelles-, en se substituant à ces éléments. Un Néo-Brunswickois, un village néo-écossais. REM. En principe, dans ces constructions, l'emploi du trait d'union est requis. Les rectifications
orthographiques recommandent la soudure (un Néobrunswickois, une recette néobrunswickoise).
Autres exemples de mots formés avec cet élément :
néo-calédonien, néocalédonien, néocapitalisme, néofasciste, néogothique, néogrammairien,
néo-orléanais, néoorléanais, néoplasticisme, néoréaliste.