hivernage [ivɛʀnaʒ] n. m. REM. On emploie aussi hivernement au Québec pour les sens du macro-sens I.
I Action d’hiverner.
1 Temps de relâche que les navires passent à l'abri dans un port pendant l'hiver; port abrité où les navires relâchent. « Sans port d’hivernement pour les vaisseaux du roi, sans arrière-pays qui vaille, Louisbourg
ne peut être ravitaillé, en temps de guerre et pendant la saison d’été, que de France
et de Québec » (L. Groulx, 1960).
◈
Séjour passé dans un lieu de refuge pendant l'hiver. « Cartier [...] s'installa à quelques lieues en amont de l'emplacement de son premier hivernage » (J. Hamelin, 1976).
◈
Mois d’hiver passés à vivre reclus dans sa maison. « Il s'assurait que la frêle forteresse de bois était pourvue d'eau, de bois et de vivres
et s'abandonnait alors à la mollesse de l'hivernement, fumant d'innombrables pipes,
pendant que les femmes préparaient le repas du soir » (L. Hémon, 1916). 2 (en parlant des animaux, des végétaux) Séjour passé dans un lieu tempéré pendant l'hiver. Les aires d'hivernage de la bernache du Canada. Période d'hivernage des végétaux. 3 (hist. du Québec) Séjour des bûcherons dans un chantier forestier pendant l'hiver. Hivernage dans un chantier de la Côte-Nord. 4 Séjour des animaux d'élevage dans les étables pendant l'hiver (anton. : estivage). « paille et foin pour l’hivernement des bestiaux » (Fr. Rousseau, 1983).
◈
Séjour des abeilles dans la ruche pendant l’hiver.
II
1 Labour qu'on donne aux terres avant l'hiver.
◈
Fourrage consommé en hiver par le bétail. 2 Saison des pluies dans les pays tropicaux.
ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
---|---|---|---|---|---|
hivernage
|
|
||||
hivernement
|
|