haleine [alɛn] n. f.
1 Air, généralement odorant, qui sort des poumons lors de l’expiration.
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air. Une haleine fraîche, forte. Une haleine qui sent l'alcool, le tabac. Avoir bonne, mauvaise haleine. « Ton haleine est tiède et parfumée comme la brise d'un soir d'août » (R. Ducharme, 1966).
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par anal., littér. « Une haleine d'air frais, parfumée de foin coupé, envahit la chambre » (R. Girard, 1904). 2 Respiration, souffle.
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respirationsouffle. Retenir son haleine. « Napoléon a une bonne haleine, je serais surpris du rendement qu'il pourrait donner
dans une course » (R. Lemelin, 1948).
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Être hors d'haleine, essoufflé, haletant.
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essouffléhaletant.
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Reprendre haleine : reprendre sa respiration après un effort; rendre un peu de répit, de repos.
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respirer, souffler. « elle s'accorda un court répit pour reprendre haleine » (Y. Beauchemin, 1989).
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Adv. complexe
à perdre haleine. Jusqu'à l'essoufflement; fig. longuement, sans s'arrêter. Courir, discuter, rire à perdre haleine. 3 Temps pendant lequel on peut rester sans respirer; temps écoulé entre deux inspirations. Avoir l'haleine courte : respirer fréquemment et de manière saccadée.
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Adv. complexe
littér. d'une (seule) haleine. Sans s'arrêter pour respirer, d'une traite. Réciter une phrase d'une seule haleine. Lire un roman d'une haleine.
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Adv. complexe
fig. de longue haleine. Qui demande de la persévérance dans le temps et l'effort. Un ouvrage, un travail de longue haleine.
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(expression) cour. Tenir qqn en haleine : tenir l'attention de qqn en éveil, tout en le maintenant dans un état d'incertitude
et d'attente sur la suite des événements. Tenir un lecteur, un public en haleine. « La fin de match a tenu les amateurs en haleine » (La Presse, 1991).




ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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haleine
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