2. gare [gaʀ] n. f.
1 Partie d’un cours d’eau, spécialement aménagée pour mettre en sécurité les bateaux
ou les empêcher de gêner la circulation. 2 Ensemble des installations et bâtiments établis à certains points d’une ligne de chemin
de fer, pour permettre l’embarquement et le débarquement des voyageurs, des marchandises,
ainsi que pour assurer les opérations relatives à la circulation des trains. Gare ferroviaire, de chemin de fer. Gare de marchandises, de voyageurs. Chef de gare. Hall de gare. Café, restaurant, consigne, salle d’attente d’une gare. Quais d’une gare. Quartier de la gare. Gare de banlieue, de campagne. Aller à la gare. Accompagner qqn à la gare. Descendre à la prochaine gare. « C’est le train de nuit qui entre à la gare du Palais » (J. Ferron, 1969).
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gare de triage : gare où s’opère la formation des trains.
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gare maritime : gare ferroviaire située dans un port, pour faciliter le transbordement; bâtiment ou ensemble de bâtiments situés dans un port et destinés à accueillir les
passagers, avant l’embarquement ou après le débarquement. (in GDT)
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parfois péj. Littérature, roman de gare, de lecture facile, comme on peut en trouver dans les gares. « le roman de gare a peu à faire des subtilités de la psychologie ou des délices de
l’introspection » (La Presse, 2000). 3 par anal. gare routière ou Q/C gare d’autocars : emplacement aménagé pour le départ et l’arrivée de véhicules routiers affectés au
transport interurbain de voyageurs et de marchandises.

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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gare
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