debout [dəbu] adv.
I (choses)
1 À la verticale, sur l'un des côtés ou des bouts. Ranger les valises debout. « Je laisse là les pots de confitures, debout dans le corridor comme de petites sentinelles
ridicules » (M. Proulx, 1993). 2 bois debout : pièce de bois dont le côté fonctionnel est perpendiculaire au sens des fibres.
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Q/C Arbre, bois sur pied, qui n’a pas été défriché, abattu. « presque tout ce lot-là était encore en bois debout, et difficile à faire » (L. Hémon, 1916).
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terre en bois debout : terre sur laquelle les arbres n'ont pas été abattus, qui n'a pas été défrichée. 3 Être, tenir debout : être en bon état, tenir sur ses bases. C'est le seul bâtiment qui tient encore debout après la tempête. 4 (expression) Ne pas tenir debout : manquer de vraisemblance, de logique, de sérieux ou de réalisme. Ces arguments ne tiennent pas debout. 5 mar. vent debout : vent qui souffle face à la proue du navire (anton. : vent portant). Le voilier avançait lentement, vent debout.
II (personnes)
1 Sur ses pieds, en position verticale. Debout devant la fenêtre. Aider qqn à se mettre debout. fam. « Ne restez pas planté debout comme ça devant moi, lança-t-il tout à coup, légèrement
agacé » (Y. Beauchemin, 1989).
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(expressions)
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Q/C fam. Il pleut à boire debout.
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Q/C Se tenir debout : être sûr de soi, solide, courageux. En voilà un qui sait se tenir debout. 2 par ext. Hors du lit (levé). Elle est restée debout toute la nuit. Vous êtes encore debout à cette heure? « Debout à quatre heures du matin, il se promène dans le domaine où il est roi » (L.-P. Desrosiers, 1946).
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(expressions)
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Ne plus tenir debout : avoir fortement sommeil, tomber de sommeil ou de fatigue.
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Dormir debout.
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Histoire à dormir debout.
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(jouant le rôle d’interj.) Exclamation incitant à se lever, à se réveiller. Le jour va se lever, debout! Allez debout!

ORTHOGRAPHE
adverbe | ||
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debout
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