confins [kɔ̃fɛ̃] n. m. plur.
1 Parties d'un territoire formant la limite extrême où commence un territoire immédiatement
voisin; par ext. parties extrêmes, extrémités.
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borne, frontière. Les confins d'un pays. « Ici, le fleuve s'ouvre si grand que les rivages ne soulignent plus que d'une barre
estompée les confins de l'azur et des eaux » (R. Ducharme, 1966). « Quelle tempête! Le nord-est, souffle venu des confins du Labrador où il avait caressé
les icebergs, gémissait dans les branches des peupliers » (J.-Ch. Harvey, 1934).
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aux confins de. « par désœuvrement, j'avais poussé ma promenade jusqu'aux confins de la ville » (G. Bessette, 1960).
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sur les confins de. « nous allions coucher dans les dernières concessions de la paroisse, sur les confins
de la forêt, afin de pouvoir arriver, dans la journée du lendemain, au but de notre
destination » (J.-Ch. Taché, 1884). 2 fig. Frontières.
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frontières. « C'est à l'illusion qu'il a confié le désir d'être et celle-ci l'a porté jusqu'à ses
propres confins » (P. Vadeboncœur, 1978).
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aux confins de. Aux limites de. « Il entrait dans de grandes colères, aux confins de l'éclat de rire » (P. Zumthor, 1994).
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aux confins de. Aux degrés ultimes de (un état, une qualité). « Parfois une certaine tristesse, particulière et sombre [...], l'entraîne jusqu'aux confins du désespoir » (A. Hébert, 1970).

ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||
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confins
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