cocon [kɔkɔ̃] n. m.
1 Enveloppe de soie dont s’entoure la larve de nombreux insectes (dont les chenilles
de papillons) et qui lui sert d’abri pendant le stade de nymphe. Cocons de ver à soie. Tisser, filer un cocon. Les larves « trouvent refuge sur l'écorce du pommier, où elles tissent un confortable cocon de
soie pour se protéger des intempéries » (Le Soleil, 2009).
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par ext. Enveloppe de soie que tisse l’araignée pour protéger ses œufs. « La soie fort résistante que sécrètent les arachnides leur est fort utile : pour se
déplacer [...] franchir des obstacles, tendre des pièges, tapisser les parois du terrier, fabriquer
le cocon de leurs œufs... » (La Presse, 2001). 2 par ext., fig. Endroit ou milieu intime, où l’on se sent à l’aise et à l’abri du monde extérieur. Cocon familial. L’écrivaine « ne bourlingue à l'aise que dans les livres. Qu'elle lit et écrit dans le confort de
son foyer, douillet cocon rempli de plantes vertes et de peintures abstraites » (L’actualité, 2002). « réfugiés à l'intérieur du cocon / loin des autres, de la foule / à l'abri du danger
/ au centre de nous-mêmes » (D. Desautels, 2002).
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(expressions)
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Se retirer, s’enfermer dans son cocon : se replier sur soi, se renfermer.
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Sortir de son cocon : se sortir de soi, s’ouvrir au monde, s’émanciper.
ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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cocon
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