barrage [bɑʀaʒ] n. m.
1 Action de barrer (une voie); barrière, obstacle fermant cette voie. Barrage policier, militaire. Le barrage d'une rue. Forcer, franchir un barrage routier.
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milit. Tir de barrage.
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Faire barrage à qqn, à qqch., l'empêcher de passer; fig. lui faire obstacle, nuire à sa progression. 2 fig. Ce qui forme obstacle.
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mur. Un barrage de questions. « Je me butai, dès le palier, à un barrage d'éclats de voix qui venaient de l'appartement » (C. Martin, 1960). 3 sport F/E (match de) barrage : match servant à départager deux concurrents ou deux équipes qui, au cours d'une compétition,
sont à égalité de points.
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au plur. Q/C Tirs de barrage. 4 Ouvrage construit en travers du lit d'un cours d'eau, soit pour en dériver ou en régulariser
le cours, soit pour créer une retenue. Barrage hydraulique. Digues et barrages. Les vannes d'un barrage.
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spécialt barrage (hydroélectrique), dont la retenue et la dénivellation amène l'eau sous pression pour actionner les turbines
d'une centrale. Construction d'un barrage hydroélectrique. Les grands barrages hydroélectriques de la Côte-Nord, du Nord québécois.
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par anal. barrage de castor(s) : barrage érigé par un castor, à partir de branches, de pierres et de boue, pour hausser
le niveau de l’eau à l’endroit où il veut s’installer et construire sa hutte.
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digue de castor(s). « des épinettes très droites entrecoupées de feuillus. Des lacs et des îles partout
à la traîne. Ici, un chalet solitaire. Là, un barrage de castors. Un territoire quasi
vierge » (Le Soleil, 2003).

ORTHOGRAPHE
nom masculin | |||||
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barrage
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