arène [aʀɛ:n] n. f.
I
1 Partie centrale sablée d'un amphithéâtre romain
où se déroulaient les jeux publics dans
l’Antiquité. Les combats de l'arène.
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par ext.; au plur. Amphithéâtre romain.
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amphithéâtre. Les arènes d’Arles, de Nîmes.
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Q/C par ext. Ring de boxe; aire de combat de lutte.
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ring. Boxeurs qui s’affrontent dans
l’arène. « Mais voilà l’assistance de se mettre à hurler, car les lutteurs venaient de faire
leur apparition dans l’arène » (G. Soucy, 2002). 2 Partie centrale sablée d’une construction où se
déroulent les courses de taureaux. Le taureau fait le tour de
l'arène.
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par ext.; au plur. Construction circulaire où se déroulent les
courses de taureaux.
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construction. Les arènes de Séville, de
Mexico. 3 fig. Lieu de discussions, de disputes, de heurts ou
de contradictions. Arène politique. « Une course à la chefferie viendra. Mais,
encore sous le choc mardi, nul ne savait quand, ni
qui sauterait dans l'arène pour succéder au
premier ministre sortant » (Le Devoir, 2015).
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(expression) Descendre dans l’arène : s'engager dans une dispute, dans une
lutte.
II
géol. Sable grossier résultant de la décomposition de
roches cristallines. Arène granitique. « Cette rivière Moisie fut d'ailleurs
exploitée au 19e siècle pour ses arènes riches en
fer » (L’actualité, 1994).

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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arène
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