allure [alyʀ] n. f.
1 Vitesse à laquelle on se déplace.
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cadence, rythme. Vive allure. Accélérer, ralentir son allure. Partir à toute allure.
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spécialt Les allures du cheval sont le pas, le trot, le galop. 2 (souvent au plur.) Manière de marcher, de se déplacer; par ext., fig. manière de se tenir ou de se comporter.
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air, démarche, extérieur, maintien, pas; fam. dégaine. Allure sportive, décontractée. Allure digne, imposante. Avoir fière, belle allure. Cet homme a une drôle d’allure. « sous des allures un peu désinvoltes, l'homme était au fond tout plein de gravité religieuse » (F.-A. Savard, 1959).
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absolt Avoir de l’allure : avoir de la distinction, de la classe. Manquer d’allure.
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Aspect général de qqch., de qqn.
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apparence.
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aspect. La nouvelle décoration donne une allure moderne à la pièce. « la bataille prit des allures de lutte à mort » (G.-É. Lapalme, 1969). 3 mar. Direction que suit un bateau à voile par rapport à celle du vent.
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cape.
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largue. Allure de près. Allure portante. 4 Q/C fam. (personnes) Être sans(-)allure, dénué de bon sens, de manières.
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substvt Un, une, des sans-allure. REM. Selon les rectifications orthographiques : un, une sans-allure; des sans-allures.
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(choses) Avoir de l’allure : avoir du sens, être vraisemblable, acceptable, sans extravagance. Ton projet a de l’allure. Ça n’a pas d’allure!

ORTHOGRAPHE
nom féminin | |||||
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allure
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