Exemplification de l'article « piquer »
Exemples et cooccurrents
- absolt piquer des deux (éperons)
- piquer du nez
- piquer une note
- piquer une tête (dans l’eau)
- fam. Piquer, c'est voler.
- Piquer le doigt de qqn avec une aiguille.
- Piquer un bœuf, un cheval.
- Piquer une aiguille dans une pelote.
- fam.fig. Piquer unfard.
- Piquer un malade.
- Piquer un papillon.
- Piquer vers le village.
Plus d’exemples et cooccurrents
- absolt Ça pique!
- spécialt Faire piquer son chien.
- La fumée pique les yeux.
- fam. La police l'a piqué après un cambriolage.
- La sauce lui pique la langue.
- Quellemouchele pique?
- Rapace qui pique sur sa proie.
- fig. Se piquer aujeu.
- fig. Se piquer de littérature, de poésie, de musique.
- fig. Se piquer de savoir chanter.
- fig. Se piquer pour une plaisanterie.
Citations
Littéraires
-
à l'aide de fourchettes à manches de bois, chacun piquera des petits dés de viandes qu'il fera cuire à volonté
(Jacques Godbout, 1967). -
Dans une pièce musicale pour violon, par exemple, il y a toute la différence du monde entre les notes liées et les notes piquées
(Georges-Émile Lapalme, 1969). -
Elle a piqué une tête. Dans l'eau noire, sous les crêtes d'écume, son long corps pâle a filé devant moi
(Guillaume Vigneault, 2000). -
elle tint parole, travaillant jusque tard dans la nuit à coudre, doubler, piquer les collets, faire des ceintures, poser des boutons
(Arlette Cousture, 1985). -
il était en train de dépecer un jambon piqué de clous de girofle
(Louis Fréchette, 1892). -
fig.
Illa regardait sans qu'elle puisse déchiffrer son expression, elle qui se piquait de deviner aisément les pensées des hommes
(Chrystine Brouillet, 2002). -
Ilpique à travers champs pour arriver le premier
(Aurore Dessureault-Descôteaux, 1985). -
Ils'accrocha les pieds dans un rouleau de fil électrique et piqua du nez dans l'escalier
(Yves Beauchemin, 1981). -
fig.
il se piquait de disponibilité, de volonté d'accueil et d'universalité
(Pierre Vadeboncœur, 1985). -
Ilvit s'envoler la grive qui piquait vers le fond sombre des épineux
(Robert Lalonde, 1996). -
fam.
j'ai assommé un type qui voulait me piquer mon portefeuille à la pointe du couteau
(Christian Mistral, 1988). -
je prends l'épingle droite et je me pique le bout du doigt
(Suzanne Jacob, 1991). -
le vent qui pique les joues et fait couler les yeux
(Nicole Brossard, 2001). -
(par anal.)
Mon sous-marin s'emballe et pique comme un avion touché
(Claudette Charbonneau, 1979). -
fam.fig.
quand il pique une colère, il brise tout, il cogne, il devient dangereux
(Jacques Renaud, 1964). -
Sa cravate noire devait être piquée, comme à l'heure actuelle, de son épingle à fine tête
(Gabrielle Roy, 1984). -
(emploi intr.)
si les moustiques décident de piquer, ils piquent. C'est ça, l'Abitibi
(Arlette Cousture, 1986). -
Sur leurs murs, elles piquaient des cadres minuscules
(Félix Leclerc, 1946). -
fig.
Tout ce tapage a vivement piqué ma curiosité
(Jean-Paul Desbiens, 1960). -
Une mouche[...]se cogne une dernière fois contre le mur avant de piquer, en kamikaze, dans l'eau de vaisselle
(Dany Laferrière, 1985). -
un moustique attiré par ma chair encore jeune et fraîche me pique à l'intérieur du poignet juste au-dessus de la paume de la main
(Jean Basile, 1964).
Journalistiques
-
fig.
Elleest également piquée au vif chaque fois qu'elle reçoit des commentaires désobligeants
(Le Droit, 2001). -
spécialt
il lui faudrait désormais se piquer tous les jours à l'insuline
(L'actualité, 1998). -
(par anal.)
une trop forte inclinaison lors du décollage a permis à une aile d'entrer en contact avec l'eau, faisant ainsi pivoter l'avion qui a piqué et finalement coulé
(La Presse, 1990).
Recherches associées
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Avertissement : comprendre la lemmatisation automatique et ses limites
Dans les contextes des corpus du Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ) que vous consulterez, les mots ont été associés à leur forme de base, aussi appelée lemme, à l'aide d'un processus automatisé (appelé processus de lemmatisation automatique).
Par exemple :
- Les formes conjuguées d’un verbe (comme mange, mangeais, mangerons) sont associées à leur infinitif (manger).
- Les variantes d’un adjectif (comme grands, grande, grandes) sont associées à leur forme au masculin singulier (grand).
Étant donné que ces corpus ont été lemmatisés par une machine et non par des humains, certains mots ayant la même orthographe (comme le nom masculin couvent et la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent couvent du verbe couver) pourraient avoir été mal identifiés par l'algorithme informatique.
Les contextes affichés ne sont pas triés par sens ou usage : il est donc essentiel de lire attentivement les phrases pour identifier le sens correct.
Par exemple :
- La recherche du mot ferme pourrait retourner des phrases avec ferme comme nom, adjectif ou verbe.
- La recherche du mot avocat inclura des phrases parlant de la profession ou du fruit, seul un humain étant capable de distinguer avec certitude l'un de l'autre dans un texte.
En cas de doute ou pour affiner vos recherches directement dans le FDLQ, essayez d’utiliser des mots ou des expressions qui précisent davantage le contexte (par exemple : ferme agricole ou décision ferme).
Ce qu’il faut retenirLa lemmatisation automatique a ses limites. Soyez donc attentif aux homographes, c’est-à-dire aux mots ayant la même orthographe, mais des sens différents, pour tirer pleinement parti des résultats de recherche.
