Exemplification de l'article « connaître »
Exemples et cooccurrents
- (par allusion à la langue de la Bible)(par euphém.) connaître une femme, un homme
- Connaître des difficultés.
- Connaître l'amour, la passion.
- Connaître lachanson.
- Connaître la misère, la faim, la pauvreté.
- Connaître lamusique.
- Connaître le doute.
- Connaître le mépris, l'humiliation.
- Connaître les caractéristiques d'un objet.
- Connaître les usages, les traditions.
- Q/C Connaître letabac.
- Connaître qqch. sur le bout desdoigts.
- Connaître qqch. sur le bout desongles.
- fam. Connaître qqn, qqch. comme (le fond de) sapoche.
- fam. Connaître qqn comme si on l'avaitfait.
- Connaître qqn de vue, de nom.
- Connaître ses classiques.
- Connaître ses limites.
- Connaître une langue, un métier, un art.
- Connaître un fait, une nouvelle.
Plus d’exemples et cooccurrents
- dr. connaitre
- ne connaître qqn ni d'Ève ni d'Adam
- (par plais.) ne connaître qqn ni des lèvres ni des dents
- s'y connaître (en)
- À l'œuvreon connaît l'ouvrier (l'artisan).
- Apprendre à connaître qqn.
- Bien, mal connaître qqn.
- (sujet chose) Cette ville a connu son apogée il y a plus d'un siècle.
- Chercher à connaître les secrets de qqn.
- pronom.réfl. Connais-toi toi même.
- Elle ne connaît personne ici.
- pronom.récipr. Elles se connaissent depuis plusieurs années.
- fam. En connaître unbout.
- fam. En connaître unrayon.
- Est-ce que tu t'y connais?
- Faire connaître les résultats d'une recherche.
- Faire connaître un romancier.
- Il connaît son histoire.
- J'ai connu son père à Québec.
- Je commence à te connaître.
- Je connais un bon restaurant dans le coin.
- pronom. Je ne me connais pas d'ennemis.
- (formule de politesse) Je suis content, enchanté, heureux, ravi de vous connaître.
- dr. Juge qui connaît d'une affaire.
- La police les connaît.
- (souvent en constr. nég.) Ne connaître que son devoir.
- Ne pas connaître sa chance, son bonheur.
- Ne pas s'y connaître en anatomie.
- S'y connaître en peinture, en affaires.
- (sujet chose) Son prochain spectacle devrait connaître un grand succès.
- Tout connaître de qqch.
- dr. Tribunal qui peut connaître des crimes et de leurs conséquences légales.
Citations
Littéraires
-
Comment, vous ne me connaissez pas? C'est singulier! Tout le monde me connaît
(Arsène Bessette, 1914). -
Connaissant l'extrême sensibilité des yeux des fiévreux, elle avait aussitôt tiré le rideau à demi
(Madeleine Ouellette-Michalska, 1993). -
elle avait toutes les chances de connaître une grossesse normale
(Yves Beauchemin, 1981). -
Il avoua que le but de sa visite était de connaître ses sentiments à elle
(Arlette Cousture, 1985). -
Il m'a menti. Me faire ça à moi. Je l'ai connu tout petit
(Roger Lemelin, 1948). -
pronom.récipr.
Ils se sont connus à l'école
(Dominique Demers, 1992). -
Je crois que la présence d'un homme qui s'y connaît vous sera particulièrement utile dans vos rapports avec vos nouveaux amis
(Jean Éthier-Blais, 1982). -
(souvent en constr. nég.)
Je ne m'étais pas gêné. Je ne connaissais pas la pitié
(Jacques Ferron, 1968). -
La vaste Amérique, je la connaîtrai avec Christian ou je ne la connaîtrai pas
(Gilles Archambault, 1970). -
pronom.
On se connaissait de vue et de loin, même pas de nom
(Monique LaRue, 2002). -
Pour le bavardage et les grands discours, je te fais confiance, mais l'écriture! Comme je te connais, tu jonglerais avec les mots pendant des années et tu n'atteindrais jamais la première virgule
(Noël Audet, 2002). -
Tu sais qu'il aurait pu te tuer. Cyprien ne connaît pas sa force
(Florence Nicole, 1994). -
pronom.réfl.
Une fois installé là, je me connais, j'y serais resté indéfiniment
(Gérard Bessette, 1960). -
(sujet chose)
Un fleuve ne connaît pas de frontières
(Roland Giguère, 1965).
Recherches associées
-
Avertissement : comprendre la lemmatisation automatique et ses limites
Dans les contextes des corpus du Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ) que vous consulterez, les mots ont été associés à leur forme de base, aussi appelée lemme, à l'aide d'un processus automatisé (appelé processus de lemmatisation automatique).
Par exemple :
- Les formes conjuguées d’un verbe (comme mange, mangeais, mangerons) sont associées à leur infinitif (manger).
- Les variantes d’un adjectif (comme grands, grande, grandes) sont associées à leur forme au masculin singulier (grand).
Étant donné que ces corpus ont été lemmatisés par une machine et non par des humains, certains mots ayant la même orthographe (comme le nom masculin couvent et la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent couvent du verbe couver) pourraient avoir été mal identifiés par l'algorithme informatique.
Les contextes affichés ne sont pas triés par sens ou usage : il est donc essentiel de lire attentivement les phrases pour identifier le sens correct.
Par exemple :
- La recherche du mot ferme pourrait retourner des phrases avec ferme comme nom, adjectif ou verbe.
- La recherche du mot avocat inclura des phrases parlant de la profession ou du fruit, seul un humain étant capable de distinguer avec certitude l'un de l'autre dans un texte.
En cas de doute ou pour affiner vos recherches directement dans le FDLQ, essayez d’utiliser des mots ou des expressions qui précisent davantage le contexte (par exemple : ferme agricole ou décision ferme).
Ce qu’il faut retenirLa lemmatisation automatique a ses limites. Soyez donc attentif aux homographes, c’est-à-dire aux mots ayant la même orthographe, mais des sens différents, pour tirer pleinement parti des résultats de recherche.
