Roland Giguère
Le poète Roland Giguère est né le 4 mai 1929, à Montréal, et est décédé en août
2003. Il a étudié la gravure à l'École des arts graphiques de Montréal. De 1954 à
1963, il séjourne à Paris où il participe aux activités du groupe Phases et du
mouvement surréaliste tout en poursuivant ses études à l'École Estienne et à
l'atelier de Friedlaender. Il collabore aussi à différentes revues. De 1970 à 1975,
il anime un atelier de recherche graphique à l'Université Laval. Durant cette
période, il est vice-président de l'Association des graveurs du Québec. Ses
peintures et ses gravures ont fait l'objet de plusieurs expositions au Canada et à
l'étranger. En 1966, Roland Giguère a reçu, pour
L'âge de la
parole, le prix France-Canada, le Prix de poésie des Concours
littéraires du Québec et le Grand Prix littéraire de la Ville de Montréal. En 1974,
il a refusé le Prix du Gouverneur général qui lui était décerné pour
La main au feu. Il a obtenu le prix Paul-Émile Borduas
pour l'ensemble de son œuvre plastique en 1982, la Médaille de l'Académie des
lettres du Québec en 1995 et le prix Athanase-David en 1999.
infobulledansLesNotices_in_UNEQin_UNEQin UNEQin Union des écrivaines et des écrivains québécois400Autres abréviations utilisées couramment dans le dictionnaireautresAbrevCette notice biographique s’appuie sur certaines données du site de l’UNEQ. Le Centre
d’analyse et de traitement informatique du français québécois (CATIFQ)* a établi une
convention de collaboration scientifique avec l’UNEQ (Union des écrivaines et des
écrivains québécois). Dans le cadre de cette collaboration scientifique, l’équipe
FRANQUS peut
s’appuyer sur certaines notices biographiques des écrivaines et écrivains québécois
présentées sur le site de L’ÎLE (L’infocentre littéraire des écrivains québécois).* Ce centre porte depuis 2016 le nom de Centre de recherche interuniversitaire sur
le français en usage au Québec (CRIFUQ).Site de l’UNEQSite de l’ÎLE(in UNEQ)
Œuvre citée dans le dictionnaire :
L'âge de la parole
Montréal, Éditions Typo, 1991, 164 p. [1re éd., 1965]