Exemplification de l'article « pousser »
Exemples et cooccurrents
- fam. pousser une chanson
- Pousser à laroue.
- végétaux Pousser comme de la mauvaiseherbe.
- végétaux Pousser comme duchiendent.
- végétaux Pousser comme unchampignon.
- Pousser de la neige.
- Pousser des cris d’orfraie.
- Pousser jusqu'au prochain village.
- Pousser la plaisanterie trop loin.
- Pousser lebouchonun peu trop loin.
- Pousser les choses aunoir.
- Pousser les hautscris.
- Pousser qqch. du pied.
- fig. Pousser qqn àbout.
- Pousser qqn dans le vide.
- Pousser qqn dans ses derniersretranchements.
- Pousser qqn dans ses études.
- Pousser qqn ducoude.
- Pousser sespions.
- Pousser sur une porte.
- Pousser un animal dans son enclos.
- Pousser un athlète.
- Pousser une chaise, une table.
- Pousser une foule.
- Pousser une voiture, un landau, une brouette.
- Pousser un numéro jusqu’à la perfection.
- Pousser un raisonnement à l’extrême.
Plus d’exemples et cooccurrents
- fam. en pousser une
- Q/Cfam.fig. pousse, mais pousse égal
- Berger qui pousse un troupeau.
- fam.végétaux(par anal.) Cet enfant pousse tellement vite!
- fam.fig. Faut pas pousser!(avec ellipse deil ne).
- Q/Cfam. Il s'est poussé avec l'argent de la compagnie.
- végétaux(par anal.) Laisser pousser sa barbe, ses cheveux.
- fig. La passion le pousse à continuer.
- Ne poussez pas!
- fam. Pousse les assiettes que je mette un plat sur la table.
- réfl. Pousse-toi!
- végétaux(par anal.) Ses dents ont poussé.
Citations
Littéraires
-
elle avait poussé de toutes ses forces contre sa poitrine pour se dégager
(Louis Caron, 1981). -
Elle poussa la porte, qui s'ouvrit toute grande avec un long grincement
(Yves Beauchemin, 1989). -
réfl.
Elle se pousse un peu, lui fait de la place
(Marie Laberge, 1992). -
(sujet chose)(par anal.)
Et la brise du noroît poussa la goélette au large vers les mers du Sud
(Antonine Maillet, 1979). -
Grand et mince, je le vis derrière le chariot qu'il poussait en soufflant
(Hugues Corriveau, 1991). -
Il n'allait pas pousser le ridicule à un tel sommet. Il était prêt à lui faire toutes les excuses nécessaires, mais pas une confession
(Suzanne Jacob, 1991). -
récipr.
Ilsparaissaient maintenant très excités et se poussaient pour entrer plus vite
(Jacques Benoit, 1981). -
j'ai poussé le moteur à fond sur la seule droite du parcours
(Hubert Aquin, 1965). -
Q/Cfam.
Je me pousse un matin. Le terminus est sur mon chemin
(Hélène Monette, 1995). -
La fille poussait toutes sortes de cris et de jurons, moitié en anglais, moitié en français
(Jacques Poulin, 1984). -
végétaux
Les blés, le foin, les légumes ne poussent jamais assez vite à leur goût
(Noël Audet, 2002). -
On le pousse, on le bouscule et il a tout le mal du monde à maintenir son équilibre
(Alice Parizeau, 1981). -
On poussait vers le sud du New Jersey, à la recherche des immenses cimetières d'automobiles
(Sergio Kokis, 1997). -
fig.
Ovide pousse Denis à écrire, il le presse, insiste, revient sur la question
(André Belleau, 1980). -
végétauxfig.
Partout dans la ville avaient poussé des bâtiments de hauteur mortelle
(Ying Chen, 1995). -
Quand vous allez sentir que ça pousse, poussez. Elle sortit de la chambre pour annoncer à Ovila et à sa mère que la délivrance commencerait d'une minute à l'autre
(Arlette Cousture, 1985). -
fig.
Un instinct de fuite le pousse vers la porte
(Françoise Loranger, 1949).
Recherches associées
-
Avertissement : comprendre la lemmatisation automatique et ses limites
Dans les contextes des corpus du Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ) que vous consulterez, les mots ont été associés à leur forme de base, aussi appelée lemme, à l'aide d'un processus automatisé (appelé processus de lemmatisation automatique).
Par exemple :
- Les formes conjuguées d’un verbe (comme mange, mangeais, mangerons) sont associées à leur infinitif (manger).
- Les variantes d’un adjectif (comme grands, grande, grandes) sont associées à leur forme au masculin singulier (grand).
Étant donné que ces corpus ont été lemmatisés par une machine et non par des humains, certains mots ayant la même orthographe (comme le nom masculin couvent et la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent couvent du verbe couver) pourraient avoir été mal identifiés par l'algorithme informatique.
Les contextes affichés ne sont pas triés par sens ou usage : il est donc essentiel de lire attentivement les phrases pour identifier le sens correct.
Par exemple :
- La recherche du mot ferme pourrait retourner des phrases avec ferme comme nom, adjectif ou verbe.
- La recherche du mot avocat inclura des phrases parlant de la profession ou du fruit, seul un humain étant capable de distinguer avec certitude l'un de l'autre dans un texte.
En cas de doute ou pour affiner vos recherches directement dans le FDLQ, essayez d’utiliser des mots ou des expressions qui précisent davantage le contexte (par exemple : ferme agricole ou décision ferme).
Ce qu’il faut retenirLa lemmatisation automatique a ses limites. Soyez donc attentif aux homographes, c’est-à-dire aux mots ayant la même orthographe, mais des sens différents, pour tirer pleinement parti des résultats de recherche.
