Exemplification de l'article « fondre »
Exemples et cooccurrents
- (par anal.) fondre dans la bouche
- peint.fig. fondre les couleurs
- fam. Fondre comme (la) neige ausoleil.
- Q/Cfam. Fondre comme dubeurredans la poêle.
- fig. Fondre enlarmes.
- Fondre un corps gras.
- fig. Fondre un paragraphe dans un autre.
Plus d’exemples et cooccurrents
Citations
Littéraires
-
Au début d'avril, la neige avait fondu comme par enchantement, laissant rapidement paraître l'herbe fanée
(Arlette Cousture, 1985). -
fig.
Au firmament, des tons jaunes vifs puis orangés, violacés, mauves enfin se fondaient et s'estompaient pour se perdre dans un bleu
(Ubald Paquin, 1923). -
fig.
ce besoin que nous ressentons de nous fondre dans une masse harmonieuse et dynamique
(Jean Éthier-Blais, 1982). -
fig.
cette pensée me rapprochait de ce réprouvé, avec le sentiment qu'un malheur allait fondre sur nous
(Jean-Charles Harvey, 1934). -
fig.
Elle sentit son cœur fondre
(Suzanne Jacob, 1991). -
fig.
Il recula dans la nuit jusqu'à s'y fondre
(Pierre Samson, 1999). -
littér.fig.
ils fondaient de pitié pour les cœurs les plus faux
(Gilles Marcotte, 1962). -
Ilsfondaient les bronzes de leurs héros nationaux et leurs cloches d'église pour en faire des canons
(Christian Mistral, 1988). -
fig.
le bien et le mal, la vérité et l'erreur sont tellement unis et fondus ensemble, qu'on dirait que l'un est le produit de l'autre
(Edmond de Nevers, 1896). -
(par anal.)
Les chanterelles sautées, à peine racornies, fondaient dans la bouche et un grain de riz à l'occasion craquait sous la dent
(Louis Hamelin, 1994). -
Les troupes yankees ont besoin de cuivre pour fondre des balles
(Jean O'Neil, 1989). -
Sa froideur, maintenant, fondait à vue d'œil
(Jacques Benoit, 1981).
Journalistiques
-
combien de temps faut-il à une lionne pour fondre sur une proie distante de 300 m?
(L'actualité, 2000). -
fam.personnes
les substituts de repas, les régimes populaires et autres trucs miracle pour nous faire fondre en un temps record sont pour la plupart bidon, dangereux pour la santé
(La Presse, 2003).
Recherches associées
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Avertissement : comprendre la lemmatisation automatique et ses limites
Dans les contextes des corpus du Fonds de données linguistiques du Québec (FDLQ) que vous consulterez, les mots ont été associés à leur forme de base, aussi appelée lemme, à l'aide d'un processus automatisé (appelé processus de lemmatisation automatique).
Par exemple :
- Les formes conjuguées d’un verbe (comme mange, mangeais, mangerons) sont associées à leur infinitif (manger).
- Les variantes d’un adjectif (comme grands, grande, grandes) sont associées à leur forme au masculin singulier (grand).
Étant donné que ces corpus ont été lemmatisés par une machine et non par des humains, certains mots ayant la même orthographe (comme le nom masculin couvent et la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent couvent du verbe couver) pourraient avoir été mal identifiés par l'algorithme informatique.
Les contextes affichés ne sont pas triés par sens ou usage : il est donc essentiel de lire attentivement les phrases pour identifier le sens correct.
Par exemple :
- La recherche du mot ferme pourrait retourner des phrases avec ferme comme nom, adjectif ou verbe.
- La recherche du mot avocat inclura des phrases parlant de la profession ou du fruit, seul un humain étant capable de distinguer avec certitude l'un de l'autre dans un texte.
En cas de doute ou pour affiner vos recherches directement dans le FDLQ, essayez d’utiliser des mots ou des expressions qui précisent davantage le contexte (par exemple : ferme agricole ou décision ferme).
Ce qu’il faut retenirLa lemmatisation automatique a ses limites. Soyez donc attentif aux homographes, c’est-à-dire aux mots ayant la même orthographe, mais des sens différents, pour tirer pleinement parti des résultats de recherche.
