Gilles Hénault
Le poète et critique d'art Gilles Hénault est né le 1
er
août 1920, à Saint-Majorique, et est décédé en 1996. Il devient journaliste en 1939
et travaille notamment pour
Le Jour,
Le Canada,
La Presse
et
Le Devoir, où il est directeur des pages
artistiques, de même que pour le service des nouvelles de Radio-Canada et de CKAC.
L’auteur a enseigné plusieurs années à l'Université du Québec à Montréal et a dirigé
le Département des arts plastiques en 1984-1985. Après avoir fait partie de nombreux
jurys en tant que critique d'art, il a assumé le poste de directeur du Musée d'art
contemporain de 1966 à 1971. Poète de la génération du
Refus
global, Gilles Hénault publiait en 1941 son premier poème,
L'invention de la roue, et devenait ainsi un des
initiateurs de la poésie moderne au Québec. Cette même année, il fondait avec Éloi
de Grandmont « Les Cahiers de la file indienne », une collection de plaquettes
illustrées par des artistes tels que Pellan, Daudelin et Mousseau. En 1962, Gilles
Hénault a obtenu, pour son recueil
Sémaphore, le
Prix du Grand jury des lettres et le deuxième prix des Concours littéraires du
Québec. Il a également reçu le Prix du Gouverneur général, en 1972, pour son recueil
Signaux pour les voyants. En 1984, la
Conférence canadienne des arts lui décernait son Diplôme d'honneur et, en 1993, il
recevait le prix Athanase-David pour l'ensemble de son œuvre.
infobulledansLesNotices_in_UNEQin_UNEQin UNEQin Union des écrivaines et des écrivains québécois400Autres abréviations utilisées couramment dans le dictionnaireautresAbrevCette notice biographique s’appuie sur certaines données du site de l’UNEQ. Le Centre d’analyse et de traitement informatique du français québécois (CATIFQ)* a établi une convention de collaboration scientifique avec l’UNEQ (Union des écrivaines et des écrivains québécois). Dans le cadre de cette collaboration scientifique, l’équipe FRANQUS peut
s’appuyer sur certaines notices biographiques des écrivaines et écrivains québécois présentées sur le site de L’ÎLE (L’infocentre littéraire des écrivains québécois).* Ce centre porte depuis 2016 le nom de Centre de recherche interuniversitaire sur le français en usage au Québec (CRIFUQ).Site de l’UNEQSite de l’ÎLE(in UNEQ)Œuvre citée dans le dictionnaire :
Signaux pour les voyants
Montréal, Éditions Typo, 1994, 167 p. [1re éd., 1972]